L’étiquette d’un vin est bien plus qu’un morceau de papier apposé sur une bouteille. Pour certains, affectueusement qualifiés de buveurs d’étiquettes, elle est gage de prestige, de richesse, voire de convoitise. Pour d’autres artistes et épicuriens de ce monde, elle est une œuvre d’art à part entière, une expression graphique de la personnalité du vin. Quoiqu’il en soit, d’un point de vue pratico-pratique, l’étiquette doit au minimum transmettre au consommateur un certain nombre d’informations à propos du vin, son contenu et son origine.

À cet égard, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) exige que le pays d’origine soit déclaré clairement sur l’étiquette des vins.  Pour les vins assemblés au Canada à partir de vins issus de divers pays, la mention « Élaboré au Canada à partir de cépages importés et/ou canadiens » était précédemment utilisée. Selon certains, cette mention n’apportait pas assez d’information et pouvait être trompeuse pour le consommateur.

Suite à une consultation menée auprès de consommateurs et d’intervenants de l’industries, l’ACIA a décidé de remplacer la mention actuelle par de nouvelles mentions:

  • Dans le cas des mélanges contenant principalement des vins importés, ce sera « Mélange international fabriqué à partir de vins importés et nationaux » et
  • Dans le cas des mélanges contenant principalement des vins canadiens, ce sera « Mélange international fabriqué à partir de vins nationaux et importés ».

Reste à voir si le consommateur moyen remarquera la différence entre ces deux mentions.

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